Coup de plume

Bloody Lundi… Mais pourquoi te déteste-t-on ?

Quand on y pense, ce putain de lundi, à la très mauvaise réputation, semble réellement être détesté de tout le monde. Mais s’est-on déjà demandé pourquoi ? Histoire de conjurer un peu le sort, penchons-nous sur ce sujet, histoire d’un peu mieux l’aborder…

Alors qu’il y a encore quarante-huit heures, nous étions entrain de trépigner d’impatience à l’idée d’un nouveau week-end s’offre à nous, le cœur léger et insouciant, c’est aujourd’hui un ciel beaucoup plus sombre, rempli de nuages noirs qui semble bercer notre lundi matin. Il faut dire que, libéré.e de la semaine qui venait de s’écouler, on en a profité de ces deux jours.. On en profite toujours ! Et puis, après une brève avance rapide sur le défilement de liberté de deux jours, on se retrouve au dimanche soir et l’ombre de cette nouvelle semaine qui plane déjà sur nos échines abusées du (bon) temps qui passe si vite. Exit l’idée de la grasse matinée du matin, nous semblant n’être qu’un lointain souvenir et le lendemain un futur auquel on ose à peine penser. C’est sûr, on déteste les lundis !

En image, ça donne quoi ? Avez-vous déjà vu ce personnage dans les dessins animés, la mine hagard, qui se promène avec ce nuage sombre au dessus de la tête ? C’est parfaitement comme cela que je m’imagine le lundi matin… Ils sont pluvieux, monotones, livides et sans saveurs. Et c’est ainsi chaque semaine, la même chanson qui revient nous hanter l’esprit; nous tirant sauvagement et brutalement de nous instants de bonheur. Le lundi fait clairement partie de ces choses qu’on aimerait supprimer de notre existence.

La raison la plus courante de détester le lundi résulterait du fait, qu’il fait suite à deux jours de liberté et de plaisir. D’après certains psychothérapeute, à force de chercher à trop profiter de nos week-ends, en ce couchant tard, en mangeant plus, en faisant tout ce que nous n’avons pas eu le temps de faire durant la semaine, nous modifions nos habitudes. En deux jours, nous effectuons un changement drastique qui se répercute sur notre corps. En somme, le lundi, nous sommes davantage fatigués et cela affecte aussi notre humeur. Nous nous énervons plus vite, devenons irritables, et même grincheux.

Le lundi, peut être une journée difficile à affronter, simplement parce que cela signifie que nous devons passer du mode relaxation au mode travail. Et pour faire face à l’anxiété du dimanche soir, tenter d’effacer les sentiments négatifs qui peuvent nous submerger. Se préparer mentalement en énumérant ce qu’on nous aimons dans notre travail, cela peut être des petites choses comme le café du matin ou même le fait d’avoir notre propre bureau… Des collègues dans des états pires que les nôtres, profitant de la situation pour sourire. Nous pourrions sans doute même aller plus loin en listant les choses de notre activité professionnelle qui nous auront manquées. Le dimanche soir, tentons aussi d’aller dormir tôt, afin d’éviter en maximum la mauvaise humeur due à la fatigue.

Bref… Si en entamant la lecture de cet article vous pensiez trouver dans cet article les solutions vous amenant sur la route de lundis ensoleillés… Bah non les gras, on est tous dans la même merde ! Il ne me reste donc plus qu’à vous souhaiter bonne chance, pour ces quelques heures qui restent à rythmer ce putain de lundi que nous détestons tant ! Disons-nous que demain est un autre jour.

Scylla…