Coup de plume

En finir avec les relations compliquées…

Vous avez remarqué comment l’amour est quelque chose de beau ? Celui qu’on éprouve pour son ou sa partenaire, pour sa famille, un frère, un ami… On signe nos messages échangés de petits cœurs et de belles promesses faite à l’avenir. Mais au final, cette relation nous amène-t-elle réellement ce qu’on pourrait assimiler au bonheur ? Si la réponse est positive, c’est fantastique. Si, par contre, elle venait à ne pas être si positive que ça, peut-être est-il temps de tirer un trait définitif sur l’inutile…

Le bonheur, ou ces petits instants qu’on pourrait lui prêter, on y a finalement tous droit… Malheureusement, un fait devenu certain, l’amour, sous toutes ses formes, peut tous nous faire souffrir. C’est généralement dans ce cas qu’on réalise que la personne, qui a pourtant tellement fait battre notre coeur, doit maintenant sortir de notre vie. Mais comment interpréter ce revirement de situation que nous aurions pu ne pas voir venir ?

La réponse à cette question est relativement simple : l’impermanence des choses. Avez-vous remarqué que lors de nos plus belles années d’école, on s’est tous tôt à tard promis, avec nos potes, de ne jamais se quitter ? Dans la réalité des choses, pour la majeure partie des cas, les routes auront rapidement fait de s’éloigner, pour finir par définitivement se perdre de vue. L’explication ? C’est simple… La pensée bouddhiste nous apprends à envisager la vie et les choses qui la peuplent comme un voyage. Un livre qui s’écrirait au fur et à mesure que nous tournons les pages du temps. Ci et là viendront et s’en iront les relations, les gens, les envies, les amours, les larmes. Il ne faut retenir qu’une règle : tout à un début parce que tout à une fin. Aujourd’hui un amour commencera, parce qu’hier un autre se serra arrêté. Un meurt parce qu’on a vécu. Et c’est bien là la nature même de l’homme et de la vie.

L’idée du voyage s’inscrit donc ici… Le fait d’un mouvement qui fait que rien n’est écrit à jamais dans la pierre, si ce n’est les prénoms qu’on grave amoureusement dans l’écorce d’un arbre. Malheureusement (ou heureusement), chacun y trouvera sa propre réponse, ce fait ne permet pas au temps de s’arrêter pour figer l’instant et faire de nos amours de beaux contes de fées. Pour ma part, j’aurai d’ailleurs vite fait d’avoir envie de leur tordre le cou (aux fées, mais pas que…). A titre d’exemple, souvenez-vous de vous, de ce que vous étiez, de ce que vous aimiez, du comment vous régissiez ou encore comment vous conceviez les choses, il y a 10, 15 ou 20 ans. Comparez ces souvenirs avec ce que vous êtes aujourd’hui. En toute honnête avec vous même, vous constaterez facilement que les choses ont changé… Rassurez-vous, c’est plutôt bon signe. Toutefois, il faut savoir se souvenir que cette apesanteur est la même pour tout être vivant (ou pas).

Ainsi, une amitié, un amour, un lien fraternel, né d’une belle rencontre il y a deux, cinq ou dix ans aura pu se développer en toute honnêteté pour finir par s’éteindre sans qu’il n’y ai eu mauvaise intention d’un coté ou de l’autre. Dites-vous juste que vous avez changé… L’un, l’autre, voir tous les deux. De cette façon, un ami qui aurait pu être le meilleur, peut croiser sur sa route d’autres personnes qui auront une mauvaise influence sur lui… Il peut rencontrer des périodes de renouveaux faisant changer sa route de direction… Il peut aussi juste être devenu con (bah oui, le droit à la connerie c’est aussi un droit auquel nous pouvons toutes et tous revendiquer). Dans nos plus beaux instants, on se sera promis de ne jamais se quitter, se toujours être là et bien entendu, il est clair qu’être amis c’est aussi (et surtout) être là dans les périodes difficiles. Toutefois, il faut savoir veiller à ne pas faire l’amalgame entre un ami traversant une mauvaise période et un ancien ami juste devenu con.

Finalement, dites-vous bien que si vous avez le droit de changer, il en est de même pour tout un chacun. Ce n’est pas parce que vous avez partagé la même route qu’il était écrit que vous la partageriez à vie. Tôt ou tardent il faut pouvoir accepter ce fait et qu’il faille mettre un terme à l’histoire, fermant un livre que vous déciderez de ranger parmi ceux des beaux souvenirs ou de brûler pour l’oublier. Cela fait-il de vous quelqu’un de « mauvais » ? La réponse est non. Cela fait-il de l’autre quelqu’un de mauvais ? Sans doute que non. Bien qu’il faut aussi savoir se rappeler que l’amour peut parfois rendre aveugle… Mais ça, c’est une autre histoire !

Au final, la règle est plutôt simple et facile à retenir : Une relation, si belle qu’elle soit, à un mérite qui importe encore plus que les autres : elle embelli notre quotidien. Lorsque celle-ci vient à ne plus faire que le compliquer, il est temps de s’en séparer. Il ne reste plus qu’à vous d’appliquer la règle !

Scylla…