Coup de plume

Il y a cet endroit…

Il y a cet endroit où je vais… Lorsque je ne vais pas.
Où toutes ces ombres et ces regrets font que mes jours jour ne se lèvent plus.
Ce silence enfoui d’infini, qui seul peut me permettre d’oublier, cette phase d’un monde qui me fait trop mal.
Le blues plus que l’envie du rien, juste l’envie de s’allonger pour s’endormir vers des bois à n’en plus venir.
Et ces fantômes qui déambulent, qui n’en finissent de sangloter.
La nuit qui tombe comme mon chagrin, où seul l’espoir ne brille que de par son absence.
Ce jardin dont les fleurs n’ont plus que des épines, qui finissent par ne plus me blesser.

Il y a cet homme que je connais… Lorsque je ne vais pas.
Un peu paumé, si tu savais, plongé dans l’abime où rien ne rime plus.
Il est des fous perdu, il s’est enfui le douleur était beaucoup trop pensante dont il semblait ne plus voir la fin.
Errer comme un animal blessé, sans plus rien attendre que la mort, pour seul et unique but.
Ce qui se trame au fond de moi, toi même tu ne le reconnaitrais pas.
L’envoie se noie dans mon chagrin, aux eaux de souffre n’ont que le goût du sang.
Ce jardin dont les fleurs n’ont plus que des épines, qui finissent par ne plus me blesser.

Il y a ces yeux que tu peux fermer… Lorsque je ne vais pas.
C’est une passade, un long sommeil, duquel l’on ne peut que se réveiller.
Je ne peux pas t’y emmener, je n’y vais que pour me retrouver.
Tu aurais peur si tu savais… Tu n’en reviendrais pas.
La nuit se couche pour voir le soleil se lever.

Scylla…