Pour cette première semaine à thème de l’année, j’ai choisi de vous parler d’AMOUR(s) durant 7 jours… Et ça tombe bien, dans une semaine, en bout de course, ce sera la Saint-Valentin ! L’occasion, qu’on en soit un fervent adepte ou pas, de s’éclater comme jamais ! Commençons donc cette semaine avec un premier sujet… Le chocolat, cet aphrodisiaque qui titille nos papilles et pas que…

Le chocolat, vous le savez si vous êtes un adeptes des articles de #thestormiscoming, j’en suis plus que gourmand… Et quel meilleur chocolat pour illustrer mes envies que celui de la chocolaterie luxembourgeoise Genaveh ?! Ce n’est pas « pour rien » si l’ont accompagne souvent cette fête de petits plaisirs chocolatés. Pour celles et ceux qui auraient loupé l’article présentant la capsule éphémère Saint-Valentin de cette année, cliquez ici !

Pour en revenir à nos moutons (en chocolat ?), qu’il soit en tablette, en forme de petits cœurs ou de forme carrée, le chocolat a cette réputation que d’être aphrodisiaque et ce depuis des années. Ainsi, durant l’histoire, celui-ci s’est alors fait remarquer ça et là, afin de perpétuer cette réputation sulfureuse. Voici quelques dates qui vous parlerons mieux du phénomène :

En 1520, c’est le roi aztèque Moctezuma qui avait pris pour habitude d’en consommer une cinquantaine de tasses chaque jour. Et ce, sachez-le, avant d’aller honorer ses nombreuses femmes.

Un peu plus tard, c’est Madame de Pompadour, célèbre favorite du roi Louis XV, qui (selon ses propres termes) « s’échauffait le sang » en consommant, lors du déjeuner, un chocolat triple vanille et ambré, accompagné d’une poignée de truffes et d’un potage de céleri. Dans quel but, me direz-vous ? Et bien tout simplement parce que le roi la trouvait « froide comme macreuse ».

Le Marquis de la Sade, lui, en consommait aussi avant de s’adonner à des parties de jambes en l’air avec les dames de petite vertu de son époque.

De nos jours encore, un peu partout à travers le monde, cet aliment continue de jouir de sa réputation d’aphrodisiaque; les hommes en offrent à leurs (futures) conquêtes dans l’espoir de déclencher chez elles l’envie de faire l’amour… avec eux ! On devine donc que la boutique Genaveh de Steinfort ne va pas désemplir ces prochains jours.

Mais le chocolat est-il réellement aphrodisiaque ? Si l’ont se penche réellement et scientifiquement sur la question, la réponse sera sans équivoque : rien dans cet aliment ne prouve des vertus aphrodisiaque. Mais alors, d’où vient ce mythe ? On peut trouver un début de piste lorsque l’analyse révèle que celui-ci contient de la phényléthylamine, molécule de l’amour secrétée par l’organisme lors des rapports sexuels. Mais pour que celle du chocolat ait un effet aphrodisiaque, il faudrait en consommer des tonnes. C’est peut-être cela qui explique que le roi aztèque Moctezuma en consommait une cinquantaine de tasses avant ses ébats amoureux !

Pour en revenir à l’époque de Madame de Pompadour, où le vouvoiement donnait au coït une romance d’autant plus emblématique, les habitudes amoureuses de l’époque ne laissaient aucun doute sur la réputation aphrodisiaque de cet aliment. A titre d’exemple, à l’époque, inviter une femme à « prendre un chocolat chaud » après le souper équivalait simplement à l’inviter à basculer ensemble à l’horizontale… Ne me demandez pas pour quoi faire ! Mais à l’image de notre amie, des rois et des reines de tous horizons, il était rarement consommé seul et pouvait être associé à d’autres ingrédients et épices tels que la vanille, le piment, le cantharide (un petit insecte de la famille des coléoptères), cela pouvant aussi expliquer la chose.

Enfin, rappelons que rien ne vous oblige, en vos murs… Ou ailleurs (soyons fous) à consommer le chocolat de façon gentille et sage. Rappelons que le chocolat peut, sous réserve d’une chaleur parfois torride, fondre rapidement. Il faudra ensuite en assumer les conséquences pour nettoyer la peau… Et si j’en vois certain(e)s rougir, j’ose deviner les idées que cela pourrait donner à d’autres pour aller vérifier la réputation du chocolat. Et après tout, n’est-il pas vrai qu’on n’est finalement jamais mieux servi que par soi-même ? Quoi qu’il en soit, si vous souhaitez une bonne adresse en matière de chocolat, c’est en bas de page de cet article que ça se passe !

Scylla…