Le mystère avant la tempête…
Qu’il a dû sembler long le temps entre le début de la communication de #thestormiscoming, qui ne dévoilait rien et ce moment où le voile de mystère s’envole… A nous, à moi aussi il a semblé être une éternité. Alors maintenant, pourquoi ? Comment ? Vienne l’heure des mots, de l’image, de la communication. #thestormiscoming c’est maintenant !
Il était une fois… Non, je ne vous la jouerai pas de cette manière. Et pourtant, l’histoire pourrait presque se conter de cette façon. Puisque cette date qu’est le 07 janvier n’a pas été choisie au hasard, elle est celle où, en 2014, j’ai mis les pieds au Luxembourg, pour y travailler, y résider et m’y épanouir. Il y a quatre ans donc, je délaissais Bruxelles, mes amis, ma vie de fête et de paillettes, pour venir construire, sans trop savoir où je mettais les pieds finalement (il faut avouer que certaines précisions auraient été les bienvenues, mais laissons l’ironie de coté…). Quelques années plus tard, le chemin a été long… Et tumultueux ! Une deuxième date phare dans ma « nouvelle vie » est le 1er juin 2017, date à laquelle je suis devenu propriétaire de la marque The Storm. Organisateur de ses événements, propriétaire de sa marque et aux commandes de tout ce qui allait être repensé ou créé. D’emblée, une envie était là, elle me parlait, le jour, la nuit… Elle me susurrait à l’oreille et devenait de plus en plus tentante. Mais la vie m’a appris à penser, à réfléchir, à presque sculpter les idées, pour ne pas se lancer tête baissée et se vautrer par la suite. Pendant plusieurs mois donc, armé de ma détermination, de mes envies, mais aussi aidé de mes équipes, j’ai dessiné ce nouveau concept, à mi-chemin entre le média et le blog… Média parce qu’il saura traiter tout sujet, blog parce que j’avais envie d’y prendre seul la parole, mes propos n’engageant que moi. Et puis ces forces : pouvoir décider des sujets que je traite, au gré de mes envies, sans censure, sans pudeur, sans obligations, ni chaînes. Pouvoir enfin m’exprimer à nouveau sans devoir rendre des comptes !
Alors, le choix d’un média écrit peut sembler bizarre… Moi, qui suis sans cesse dans l’ultra moderne, qui veut hisser The Storm là où on ne l’attend jamais, il aurait peut-être été plus « actuel » de choisir un média vidéo, puisque nous sommes à l’heure de l’image, l’ère de “l’Influencer”. Sauf qu’il y a cette rencontre que j’ai faite lors de mon adolescence, qui a changé… Je ne sais pas quel mot utiliser : « changé », « guidé », « défini » ma vie ! Quoi qu’il en soit, l’écriture est rapidement devenue un exutoire, une façon bien à moi de déverser tout ce qui avait tendance à bouillir tout au fond de ma petite âme. Ecrire, pour vivre, écrire pour mourir et renaitre à chaque instant. Ces mots bouillonnants, remplis de sang, de douleur, de larmes, d’amour, de folie. Les mots, donnant une dimension particulière à la vie. L’image, oui… Mais pourquoi faire comme « tout le monde », moi qui ne fonctionne pas à l’ego. Puis, il faut avouer que les mots ont quelque chose de romantique. C’est quelque chose qui me plaît. Et puis, n’oublions pas que la part de mystère n’est pas encore tout à fait envolée, puisque d’ici quelques semaines ? Quelques jours ? Quand j’en aurai envie finalement, quelque chose d’autre viendra s’ajouter à #thestormiscoming.
Quels seront mes thèmes de prédilection ? Mon premier choix est de ne pas mettre mon média en bulle, je déteste cela. Bien entendu il traitera, entre autre, du monde du tatouage, de l’art, de l’actualité de nos événements, de nos concepts… Mais il sera avant tout à ma façon. The Storm communique, beaucoup, efficacement, mais sans émotions puisque là n’est pas son but. #thestormiscoming est complémentaire à cette comm, pour donner un aspect « humain » aux choses. Il donnera le ton. Et quoi de plus humain que l’impudeur… Parler sans retenue, se dénuder, se dévoiler. Il ne faudra donc pas s’étonner d’y voir, d’y lire, des choses parfois plus personnelles. #thestormiscoming n’étant pas un « outil » mais un « besoin » avant tout. Les mots m’ont manqué. Cela fait trop longtemps que les mots bouillonnent à nouveau en moi, je les ai délaissés, je me dois de leur rendre leur liberté. Et puis, viendra le ton de l’interprétation. Parfois les gens ne comprendront pas, ou ils comprendront « pour eux ». Un jour, quelqu’un a dit que lorsqu’on écrit, qu’on laisse l’autre lire ses maux, on accepte que cet autre interprète à sa façon, on accepte de se déposséder de ses mots.
Chaque article sera répertorié dans une catégorie, donc voici la liste :
- Show me The Storm – Qui traitera de la communication officielle, mais aussi non-officielle de tous les produits « The Storm ».
- Jusque là tout va… – Où je vous parlerai des faits d’actualité qui m’ont marqué, interpellé, qui me dérangent ou me réjouissent. Bien entendu, il ne faudra pas s’attendre à une objectivité… J’ai un caractère, une personnalité, je ne compte pas étouffer cela pour « plaire ». Si je voulais du « neutre » je postulerai pour écrire dans le monde.
- Porno chic – Mes sujets « Coup de cœur », ce qui m’a plu, m’a réjoui. Mes « coups de foudre » du moment.
- Autre contrariété – Bien entendu, il fallait s’y attendre, qui dit « s’exprimer » promet la libre expression et donc aussi la possibilité de dire « non » ! Mes coups de gueule… Mes déceptions, des désillusions.
- Gravé dans la chair – Parce que j’en bouffe 365 jours de l’année, je vous parlerai de ces artistes tatoueurs dont j’admire le travail et plus si affinité.
- Faut qu’ça bouge – Vous vous ennuyez ? Vous ne savez pas quoi faire ? Je vais vous dire où bouger !
- L’inconnu du mois – Je vous présenterai un(e) inconnu(e) tatoué et stylé !
- Onâmisme – Mélange entre l’onanisme et l’âme, j’ai parfois besoin d’écrire les choses.
- La corde noire – J’ai toujours été attiré par l’art macabre et j’ai appris, durant mes études d’art, mais aussi par la suite qu’il y a tout un univers à découvrir, beau dans la profondeur de toute sa douleur, à découvrir.
Reste une dernière catégorie… Dont je garderai encore un peu le mystère, parce que j’aime les surprises. Mais promis, je ne me ferai pas long !
Avant de terminer, j’aimerais écrire que la vie est belle. Presque aussi infiniment qu’elle peut être torturée. Mais sur le chemin il nous arrive de rencontrer des personnes qui nous accompagnent et qui luttent à nos cotés. J’aimerais remercier Vincent Jeannot, un de mes compagnons chez The Storm, sans qui ce projet n’aurait pas été possible dans son esthétisme. Il s’agit là d’une belle rencontre professionnelle. Et puis, pour terminer, remercier l’ensemble de l’équipe qui m’entoure, je pense à Vanessa, David, Kevin et Jérôme.
Sous cet article reposent déjà 4 premiers articles, les premiers d’une longue série. Les prochains viendront avec l’envie.
Scylla PIERCE