Le suspens mis à nu…
Vous avez presque déjà englouti l’intégralité des séries proposées par la plateforme Netflix ? Il est fort à parier que vous soyez passé(e) à coté de la série espagnole « Toy Boy », dont la deuxième saison vient de sortir. Comment je le sais ? Parce que cette série ne se dévora pas, elle se déguste… Des yeux !
Celles et ceux d’entre nous qui dirons regarder la série Toy Boy, de César Benitez, Juan Carlos Cueto, Rocio Martinez Llano, ont sans doute le nez qui s’allonge à merveille… Car, osons l’avouer, en guise d’intrigue, ce sont les courbes divinement bien dessinées des acteurs principaux de la série, de par leur seule présence, qui viennent littéralement fracturer nos rétines de pauvres petits spectateurs. Et pour cause, Jesús Mosquera, l’acteur principale de la série ou encore Carlo Costanzia Flores (Jairo) ont sans doute autant été sélectionnés pour leur plastique de rêve, digne des plus grands top model masculin que pour leur jeu d’acteur.
Coté histoire, Hugo Beltrán est un jeune, beau et insouciant strip-teaseur qui se réveille sur un voilier, après une nuit de fête et d’excès, à côté du corps brûlé d’un homme. Hugo est l’amant de Macarena, une femme puissante et divinement charismatique. Après un procès rapide il est condamné à 15 ans de prison. 7 ans après, une jeune avocate Triana Marin (interprété par Maria Pedraza – Elite), se voit bizarrement confier son dossier, par le cabinet qui l’emploie, afin de prouver son innocence. Elle obtient l’annulation de la sentence et Hugo est libéré en attendant un nouveau procès. Triana et Hugo vont alors étroitement, travailler ensemble pour tenter de démêler un complot complexe qui a conduit un innocent en prison.

On pourrait craindre et deviner une série à l’Espagne ce que la série « Sous le soleil » est à la France… Pourtant on se laisse réellement vitre prendre au jeu, basculant de l’envie de lécher les abdos (et pas que) des acteurs à l’envie d’en savoir plus et de découvrir ce qui se cache derrière la trame de suspens qui accompagne la série dans chacun de ses 13 épisodes de plus d’une heure chacun. La saison 2, comme il fallait s’y attendre, se fait moins surprenante… Elle devient prévisible, plus lisse, un peu moins sexy aussi, mais donne une suite acceptable à l’intrigue de la première saison, sans pour autant doper son rythme cardiaque. Les nouveaux acteurs, eux, ne parviennent pas tous à convaincre et foncent dans les clichés. On la regardera pour la forme, histoire de ne pas mourir idiots, en espérant qu’une hypothétique troisième saison vienne lui insuffler un nouveau souffle de vie.
Scylla…
