Les fleurs de jalousie…
Jaloux… Est-ce ainsi, comme écrit dans mon ADN ?
Je ne suis le fruit de la jalousie que lorsque celle-ci se veut une ruse de la satiété.
L’émotion secondaire, une monotonie d’amertume, sentiment d’un peu trop, lorsqu’on agonise dans sa chair.
Jaloux… Comme un fou s’est épris d’une nuit torrentielle.
Même rétrospective, elle est un ferment d’amour, une torture dans l’âme et dans le sang.
Suis-je un tyran un peu fou au royaume de l’amor ? Une brûlure un peu aveugle, qui jalouserait jusqu’à ton ombre
Jaloux… Ne m’en veux pas c’est la loi, mon amour.
C’est un baiser brûlant, déposé comme preuve indiscutable de l’effroi.
Allongés là, nos corps dévorés comme la vertu, là où le feu dévore le fuel La folie ne veut-elle pas nous aimer jusqu’à s’en faire mal ?
Jaloux… Réveiller là un amour qui s’endort.
Il n’est jamais écrit d’amour sans notion de fidélité… Ni jalousie peut-être.
Allons nous promener là où jamais plus rien ne s’éteint. Dans l’anathème d’un désir nu, un peu conscient que la mort nous susurre à l’oreille.
Jaloux… Nos âmes confondues aux figures éternelles.
Un pas devant l’autre, je souris à ce défaut qui aura raison de nos étreintes.
Pour seule sépulture, j’ai aimé un peu trop… L’agonie dans la chair, nos rêves suspendus, une hérésie dans nom. J’en jalouserais la mort.