« Un langage développé par la couleur franche  autour de thèmes sociaux, égalitaires voire religieux et de ces combats intérieurs, mais aussi de ces fleurs apportant un peu de légèreté et de poésie à l’ensemble ». N’y a-t-il pas mieux pour nous donner envie de découvrir le travail d’un jeune artiste ? Attention, je ne puis garantir que vous ne tomberez pas sous l’émoi du travail de l’artiste dont je vais vous parler dans cet article… Je m’y suis moi-même noyé !

L’Art c’est quoi ? Un véritable labyrinthe, j’aurais envie de vous répondre… Et à l’heure où on tord la notion dans tous les sens, sous tous les prétextes, quitte à parfois à  la torturer, même moi qui en ai en partie étudié l’histoire, j’aurais bien du mal à m’en faire le parfait interprète. Pourtant, dans les nuances dont j’ai totalement conscience, en mon for intérieur, je sais quand ce que je vois me parle. Lorsque je me trouve face à une création humaine, où l’homme a utilisé ses mains, son esprit, ses connaissances et ses émotions, qui me touche, m’interpelle, me titille, me fait réagir faisant appel à mes sens et mes émotions, je sais, sans hésitation que je suis face à ce que j’appelle de l’Art.

Une de mes dernières découvertes en la matière, l’a été l’année passée et fait écho à de grands noms qui inspirent, tels que Warhom, que l’on ne présente plus tant son influence sur le monde moderne a été grande ou encore Basquiat qui, pour moi, est un véritable génie lorsqu’il s’agit de provoquer des réactions. C’est lorsque, durant tout un week-end, où l’une des toiles de Pablo Schwickert a été exposée, que je me suis perdu à rester là figé, à la contempler. Et c’est bien là ce que j’attends du travail d’un artiste. Pouvoir m’asseoir face à elle, et laisser mon esprit y vagabonder… Découvrir chaque détail, chaque expression, l’histoire que l’œuvre veut nous raconter, où plutôt l’interprétation qu’elle fait naître en nous, chacun ayant un bagage émotionnel différent… Jusqu’à parfois se laisser prendre à en oublier la notion de temps qui passe, tant celle-ci se révèle parfois hypnotique. Cet effet, je l’ai retrouvé avec le travail de cet artiste découvert par la galerie luxembourgeoise Mob-art Studio, de Luc Schroder.

Je ne suis bien évidement personne pour vous faire l’interprète de cet artiste où de ce qu’il a bien pu vouloir exprimer… Je peux par contre vous dire que ses œuvres sont empreintes d’une grande émission, qu’elle semble faire écho aux maux de notre génération, en souffrance face à une société toujours un peu plus meurtrie. Le travail des couleurs y est intense, véhiculant une émotion qu’on pourrait parfois qualifier de bouillonnante tant elle se fait vive et brutale. Ses sujets tentent de prendre la parole et veulent nous raconter les choses qui font les questions existentielles dans lesquelles nous nous noyons jour après jour. Toutefois, on peut aussi y lire des tentatives de beaux jours, à travers des nuances plus douces, des fleurs qui viennent caresser la scène, histoire de rassurer, d’arrondir les angles et accompagner dans la lecture de la scène. Un contraste qui rend le travail de Pablo Schwickert, jeune artiste luxembourgeois autodidacte, d’autant plus intéressant !

Je pourrais vous parler de son travail et de ce qu’il éveille en moi pendant des heures bien entendu, tant le coup de foudre a été grand… Mieux, je peux aussi vous inviter à vous rendre, dès ce mercredi 19 janvier, chez Mob-art Studio, dont vous trouverez toutes les infos en bas de page. Ce lieu qui l’a révélé, où l’artiste exposera ses nouvelles œuvres durant un mois, son vernissage étant mercredi de 17h à 20h30, en présence de l’artiste et sous régime CovidCheck. Mieux que mes maux à moi, vous pourrez y découvrir son travail de grande qualité et échanger avec lui… L’aventure ne peut se révéler que lumineuse et intense ! Je terminerai par cette grande impatience qui est la mienne de découvrir ce travail.

Scylla…