Violence à caractère variable…
Depuis quelques jours au Luxembourg, les mots sont placés… Ces mots sont ceux qui découlent des maux, ceux du peuple. Un peuple qui en a marre qu’on bafoue ses libertés à grand coups d’hypocrisie et qui réclame aujourd’hui un juste retour à ce qui lui appartient : le libre arbitre ! Quitte à descendre dans la rue et à… molester quelques barrières, n’en déconvienne à notre cher Premier ministre !
« Trop, c’est trop »… On pourrait largement résumer les choses ainsi et pour cause. Après nous avoir cloisonnés pendant des mois, après avoir interdit, déconseillé fortement, après avoir donné et durci le ton, on nous avait vendu un vaccin aux vertus libératrices, pour ensuite, en effet redonner du lest à la laisse. Mais voilà, une laisse reste ce qu’elle est : un accessoire indispensable pour promener son chien dans des endroits où il faut le contrôler. Rappelons qu’une laisse est obligatoire lorsqu’on promène son chien dans un endroit public (fallait-il le rappeler ?). Ainsi donc, après nous avoir laissés quelques semaines d’une pseudo liberté « sous contrôle », on redurcit le ton pour aller cette fois un peu plus loin. Plus loin dans quoi ? Dans la privatisation de la liberté ! La liberté redonnée momentanément équivalant pour l’heure à un recul pour mieux sauter…
Car c’est bien ce qui nous attend et cela a été annoncé : « Pas de vaccin, pas de vie… Ni de travail ! ». En gros, la version gentille n’a pas porté suffisamment de fruits, on a ensuite décidé de « creuser une tranchée entre les gentils et les mauvais élèves ». « Tu as été obéissant, tu peux aller jouer dans la cour de récré. Par contre toi, tu n’as pas obéi, tu resteras privé de recrée »… A noter que suite à cette nouvelle règle, certains auront rejoint le troupeau, mais pas tous, les Rebelles « anti-vaccin, pour eux » ayant décidé de faire de la résistance pour de bon. Et c’est leur droit, rappelons-le ! Toutefois, ce n’était pas pour plaire, ainsi, à l’approche des fêtes, le vilain virus ayant disparu le temps d’une petite pirouette… Disparu où ? Personne ne le sait ! Quoi qu’il en soit, à l’approche de la Noël, notre vilain ami refait donc surface… l’occasion à nos deux amis du Muppet show de revenir au devant de la scène et de nos petits écrans (les grands aussi… fallait bien occuper les confinements à répétitions) et nous jouer le ixième remake de leur putain de refrain, revu et corrigé cette fois d’un ton plus « bad » encore.
« Ce sera ça et pas autrement » à ainsi clamé notre cher Premier Ministre… Qu’on espère ne plus revoir aux prochaines élections, avouons-le ! Car lorsqu’il s’agit de clamer la bonne parole, notre ami durcit le ton et fait les gros yeux, pointant du doigt les méchants rebelles qui refusent le vaccin. Ton qu’il n’applique pas lui-même lors de la multitude de sorties entre amis qu’il affiche clairement d’un grand sourire sur ses réseaux sociaux… le Covid ne fait peut-être pas partie du même monde, lui non plus… Ceci dit, ce n’est pas sans rappeler que le Covid, en plein confinement, n’était sans doute pas le bienvenue non plus au Saumur, endroit où par contre Mr Bettel avait lui pris ses habitudes, en dépit de ses propres règles et restrictions ! Mais ça, les médias luxembourgeois ne nous en parleront pas !
Par contre, râler derrière les manifestations, ça ils le feront… Avec plaisir et manipulation. Relayant ou donnant le ton, on ne sait plus bien, à une conférence de presse plaçant le mot “violence ” comme le drame qu’il ne fallait surtout pas atteindre. Bien évidemment, les deux faisant la paire, les médias bouffant dans la même gamelle que nos chers (ou pas) élus, et criant au drame. Mais quel drame ? Deux ou trois barrières molestées ? Le drame qui se joue, pour moi, n’est pas dans ce petit écart sans aucunes réelles répercussions, mais bien dans la scène qui se joue en arrière plan. Car ne croyez pas que ce sont nos Ministres qui vont faire appliquer les nouvelles règles qui viennent de nous pondre, à savoir se faire vacciner ou… Bah ou rien ! Car à partir de mi-janvier, qu’arrivera-t-il aux gens ayant décidé, en toute connaissance de cause, de ne pas se faire vacciner ? Et bien il ne leur arrivera plus vraiment rien : plus de restos, plus d’événements, plus de travail. « Si tu n’es pas vacciné, tu ne pourras, cette fois, réellement plus rien faire »… Ou si, en payant chaque jour pour te faire vacciner. A ce prix là, le calcul est simple, juste pour aller travailler, il faudra payer entre 300 et 400 euros par mois… Ce que personne ne fera ! Mais par contre, l’usure finira par faire le travail… ça, où les patrons finalement….. L’équation est simple, après deux premières vagues à durcir le ton, les réfractaires ont décidé de ne pas écouter et n’écouteront pas. Ainsi, il vaut mieux rejeter la responsabilité de « faire appliquer la loi » aux patrons, aux restaurateurs, au monde de la culture et à l’événementiel… Les « non-essentiels ». On met la pression sur le patron, qui lui finira par mettre la pression à ses employés, à son public, le tour est ainsi joué ! Ni vu, ni connu, on passe à la troisième dose… Pardon, au « booster » !
Sauf que voilà, le monde en a marre… Le Luxembourg en tout cas ! Il est donc descendu dans la rue. Sauf que ça ne plait pas lorsque les rebelles décident eux aussi de donner le ton, entraînant dans leur sillage d’autres non-satisfaits qui commencent eux aussi à se poser des questions et à dire « stop ». On nous a vendu un vaccin comme remède à la crise… Sauf que le vaccin ne paraît pas si efficace que cela. On nous joue donc le jeu de la ixieme vague, histoire de mieux vendre le dose suivante. Ca, le public l’a compris et il refuse d’entrer dans le jeu une nouvelle fois. Les mots auront donc bien été choisis : « violence » ! Sauf que nos élus devraient peut-être aller voir, dans nos pays voisins, ce que sont réellement les manifestations violentes !!! Car au Luxembourg, aucune voiture brûlée (à peine la belle voiture du Premier Ministre a été griffée… la pauvre !). Par de vitrines cassées, pas de blessés… A peine deux ou trois barrières ont été brutalisées ! Mais avouons-le, lorsqu’il s’agit de faire taire le peuple, un peu comme on l’a fait avec les Gilets jaunes, utiliser les médias pour pointer du doigt les rebelles comme étant les méchants à ne pas suivre, la tactique est plutôt efficace !
Je ne suis clairement pas pour la violence… Je ne la cautionne pas et je ne l’encouragerai jamais. Pas, du moins, lorsqu’elle est gratuite. Mais lorsque nos grands-parents ou leurs parents à eux sont descendus dans la rue pour réclamer leurs droits… Nos droits, ou plutôt ce qu’ils étaient, pensez-vous qu’ils l’ont fait en silence ? Nous connaissons toutes et tous la réponse. Quoi qu’il en soit, ils se sont fait entendre. Je ne suis donc pas de ceux qui croient qu’une marche silencieuse pourra nous apporter gain de cause. Nous avons toutes et tous le droit de dire « non ». Nous devrions tous avoir le droit de décider de nous faire vacciner ou pas ! La question n’est pas de savoir qui a raison ou qui a tort… Je suis moi-même vacciné, mais j’ai réfléchi et j’ai finalement fait le choix. Il n’est pas normal de nous priver maintenant de ce droit ! Et si, on réponse à cette dictature qu’on nous impose sans nous demander notre avis, le peuple décide de descendre dans la rue pour crier son mécontentement, j’irai le rejoindre et je crierai avec lui « NON ». Et si ce « non » doit résonner au son de barrières bousculées, alors bousculons-les une bonne fois pour toutes ! Que cela fasse monter la larme de Mr Bettel ou pas, je m’en fous… Il a de toute façon la larme assez facile, osons dire les choses !!!
A bon entendeur… Ou pas !
Scylla…
LIENS :
Crédit photo : Christophe MENDES – Instagram : @luxembourg_photography
Les propos repris dans cet article n’engagent que son rédacteur et non le photographe propriétaire des clichés utilisés pour habiller et promouvoir la publication de l’article.